En lisant des billets de blog ici et là, notamment pour préparer une critique du film de Nanoha (comptez pas trop dessus quand même), je me suis rendu compte que mes pires craintes sur l’évolution du genre Magical Girl étaient belle et bien avérées : pour la quasi totalité du fandom anime actuel Magical Girl est synonyme de combattante magique. Et ce n’est pas triste, c’est désespérant.
Lors de la dernière Japan Expo, lors de la conférence sur le film de Nantoka, j’ai posé à Mishima Akio (producteur sur l’ensemble de la franchise) une question sur cette évolution, sur ce qu’il pensait du glissement de filles qui protégeaient les rêves des autres ou réalisaient les leurs à des gothic lolitas puissantes comme des Super Sayans ou des Gundams déguisés en fillettes de primaire. Une traduction discutable plus tard je me vois répondre que le genre « Magical Girl » n’existe même pas, et qu’il y a juste « eu beaucoup d’animes avec des thèmes communs, de la magie et des jeunes filles ». Réponse guère satisfaisante, même malgré les problèmes de traduction, de la part d’un producteur qui travaille depuis plus de 5 ans sur des séries appartenant clairement à ce genre clef pour l’animation japonaise, mais cela explique peut-être certains choix discutables que l’on retrouve dans les différents opus récents de Nanoha.
Nanoha et Sakura par Chobipero (pixiv)
La transformation en combattantes des magical girls n’est pas récente, Sailor Moon approche de ses 20 ans et on en trouve des traces dès 73 avec Cutie Honey, et bien d’autres ont suivi dans cette brèche de Wedding Peach à Nurse Angel Ririka SOS. Et il y a eut depuis de nombreuses séries avec des Magical Girls non combattantes, d’Ojamajo Doremi à Fancy Lala en passant par Princess Tutu. Mais ces dernières années la tendance s’est accélérée et les combattantes magiques écrasent les autres « types » de magical girls, d’ailleurs en réfléchissant bien même Card Captor Sakura, série sans réel antagoniste, est quand même largement basée sur le combat ou tout du moins l’affrontement. Dans les séries récentes il n’y a guère que des séries mineures comme Hime-chen! pour éviter cette tendance, même Okusama ha Mahô Shôjo – Bewiched Agnès, série hommage avec une méta-réflexion sur le genre, a évité d’aborder le sujet et présentait les deux aspects côte-à-côte comme si de rien n’était.
Difficile de mettre l’index pile là où ce shift a eu lieu, mais j’aime pointer l’année 2004, année du début des deux grosses franchises actuelles du genre : Pretty Cure et Nanoha.
Et ce changement est bien regrettable, car en plus d’accentuer l’otakuisation basique du genre, il tend à faire oublier ce qu’ont été les magical girls d’antan et ce qu’elles représentaient. À cette époque les enjeux des séries étaient bien plus modestes que le sort de la Terre, l’héroïne y essayant de vivre son rêve, ou devant faire ses preuves en tant que magicienne souvent en aidant une personne ou en exorcisant ses démons intérieurs. Et pourtant ça n’empêchait pas les séries de parler de sujets graves, Minky Momo ou Ojamajo Doremi ont des épisodes incroyablement touchants sur le thème de la mort.
De manière générale la magical girl était (et est encore parfois) une métaphore du passage vers l’âge adulte : la jeune fille abandonnant souvent ses pouvoirs afin de grandir et de régler ses problèmes par elle-même et non plus par magie. Je ne citerai pas de noms de séries pour éviter les drames, mais certaines de ces fins sont simplement fantastiques.
Cure Black et Cure White par Gokuo (pixiv)
Je ne vais pas non plus appeler à la disparition des combattantes magiques, je suis un grand fan des franchises Pretty Cure et Nanoha, mais quand même en voyant la Magical Girl se restreindre à ce sous-genre je ne peux que déplorer la perte de diversité du genre qui ensuite tend à simplifier son image. Il convient néanmoins de noter qu’après 6 années de bourinage intense de streums, Heartcatch, le Pretty Cure de cette année, s’intéresse aux problèmes de ses personnages secondaires (dont les états d’âme servent à créer les monstres) et c’est par le combat que les héroïnes leur permettent de les vaincre et de repartir du bon pied. C’est pas tout à fait ça mais ça va dans la bonne direction, on sent la présence d’une bonne partie du staff de Doremi aux commandes.
Mais je ne perds pas espoir. Si les aventures des sorcières maladroites sont finies pour de bon, il y a en ce moment un revival très fort de Creamy Mami au Japon et Takada Akemi a avoué lors de sa visite à la Japan Expo travailler sur un projet destiné aux petites filles avec un producteur avec qui elle travaille de longue date, mais aussi en 2012 ce sera les 30 ans de Minky Momo et cela fait déjà un moment qu’un site internet monté pour l’occasion nous fait miroiter l’idée d’une nouvelle série…
Alors que ce soit un remake de Creamy, une nouvelle Magical Idol, le retour de Momo ou tout simplement une création originale qu’on n’attend pas, je suis sûr que la vraie magie des magical girls saura faire son retour. Il ne restera plus qu’à espérer que ça fasse école et que le genre se diversifie à nouveau.
Card Captor Sakura est © CLAMP·KODANSHA·NHK·NEP
Mahô Shôjo Lyrical Nanoha est © Nanoha PROJECT
Futari ha Pretty Cure est © ABC – Toei Animation
Article intéressant, je m’étais aperçu de la même chose au fur et à mesure que je m’intéressais au genre.
« Difficile de mettre l’index pile là où ce shift a eu lieu, mais j’aime pointer l’année 2004, année du début des deux grosses franchises actuelles du genre : Pretty Cure et Nanoha. »
Par contre, il y a toujours un petit quelque chose qui me fait tiquer quand je vois Nanoha cité aux côtés d’un autre magical girl. Oui, Nanoha est une fille qui utilise une forme de magie (bien qu’assimilée à la technologie… mais passons) pour « luter contre le mal », pas de soucis là-dessus.
Cela dit, on a quand même quelque chose de très différent du magical girl classique, ne serait-ce que par le public visé, plus adulte.. et masculin de part l’heure de diffusion, le type/prix des goodies et le format des séries. Je ne me considère pas comme expert dans le genre, mais 13 épisodes, c’est quand même très rare… De même pour des productions comme Kaitô Tenshi Twin Angel qui visent clairement les otakus. A partir de quand doit-on ne plus considérer une série comme magical girl ?
Pour Nanoha, je suis mitigé, il y a quand même beaucoup qui définissent la franchise comme telle et d’autres qui ont l’effet inverse…
J’espère quand même que l’on aura à l’avenir un peu plus de magiciennes et moins de brutes, ou plutôt qu’on trouve un équilibre.
Intéressant comme article. :-)
Il est vrai que la Magical Girl a quand même bien évolué, même si je préfère les magical girls « à l’ancienne » (celles du studio Pierrot, notamment). C’est un peu dommage que maintenant ce soit effectivement devenu synonyme de combattante magique.
Maintenant que j’y pense, j’avais lu il y a quelques années dans je ne sais plus quel magazine que si les séries à base de magical girls qui possèdent des pouvoirs pour devenir adultes ne se faisaient plus (la dernière du genre étant probablement Fancy Lala ? Je sais plus si il y en a eu d’autres après, mise à part Fullmoon o Sagashite, mais cette dernière est un peu différente je trouve), c’est parce que cela n’intéressait plus le public, était démodé et n’était pas assez vendeur. J’ignore si c’est vrai, mais si je me souviens bien, Fancy Lala avait quand même fait un bide au Japon à l’époque (bon, avec Card Captor Sakura diffusé en même temps, ça aidait pas).
Quant aux magical girls qui évitent de tout miser sur les combats et essayent un minimum de développer les persos secondaires, Shugo Chara suivait également la même direction, bien qu’ici il soit plus question du thème de la confiance en soi que de la métaphore du passage vers l’âge adulte.
Sinon, la seule série de magical girl post-2000 qui, je trouve, fait vraiment « magical girl à l’ancienne », c’est Cosmic Baton Girl Comet-san.
Et pour le retour de Minky Momo, je veux aussi une 3ème série. J’espère juste que les 30 ans n’ont pas été fêté avec seulement la comédie musicale et les rediffs des anciennes séries à la télé. :(
Je ne te rejoins pas entièrement sur ta dichotomie « à l’ancienne »/ »combattante », car de tout temps nous avons pu trouver des exceptions. Si la définition était « série destinée à vendre des produits dérivés auprès d’un jeune public féminin (et plus si affinité) » alors rien n’a vraiment évolué.
Plus sérieusement, il y a toujours eu des séries plus ou moins différentes, classées dans le genre Magical Girls (s’il existe) alors qu’elles présentent de grandes divergences avec les classiques du Studio Pierrot ou de la Toei.
Dans Fushigi na Melmo, l’héroïne abuse de ses pouvoirs et ne possède clairement aucun recul sur les conséquences de ses actes, en faisant une Magical Girls inconsciemment égoïste.
Dans Hana no Ko Lun Lun, le thème principal est vraiment la quête initiatique, sujet que nous retrouvons très peu dans les œuvres destinées au public féminin. Certes, elle règle les problèmes des personnes qu’elle croise grâce à ses pouvoirs, mais elle parcourt l’Europe seule (avec ses mascottes) alors qu’elle est adolescente ; et par rapport aux Magical Girls apparues avant elle, elle fait plutôt office de garçon manqué.
Nanaka 6/17 fait plus office de simili-réflexion sur les Magical Girls, mais se base vraiment sur le style traditionnel du Studio Pierrot et ses transformations en adulte.
Je n’ai pas encore vu l’anime de Ultra Maniac, mais d’après la mangaka, l’aspect « magie » a été fortement amplifié dans cette adaptation pour la transformer en série de Magical Girls ; mais pas avec un côté action, ce qui en ferait un des rares représentants de la Magical Girls que tu définies comme « à l’ancienne ».
En ce moment, nous voyons plus de Magical Girls combattantes, mais avant tout à cause de deux franchises qui marchent et qui continuent encore aujourd’hui ; sachant que ce sont aussi les seules en ce moment, forcément, le sous-genre « combat » tient le devant de la scène. Mais je rejoins Caziro : pour moi, ces deux titres ne visent pas du tout le même public.
[…] This post was mentioned on Twitter by manuloz, Tetho. Tetho said: Sur Anime-Janai on s'intéresse à ce que représente le genre Magical Girl de nos jours : http://bit.ly/93XWDH […]
Lorsque j’ai posé la question à Akemi Takada de ce qu’elle pensait du dévoiement et de la redirection du genre magical girl vers les otakus, que ce soit à travers des séries shounenisées à la Nanoha ou du racolage style Moetan, elle a tout simplement refusé de répondre – le traducteur a souligné que la question ne l’emballait pas et qu’elle préférait s’abstenir de commenter.
Ca montre un petit peu à quel point les anciens, figures du Studio Pierrot inclues, sont pris en tenaille entre leur volonté de créer pour les petites filles et la nécessité de ne pas se mettre à dos les gars de 2ch. Or tant qu’un pan de l’industrie n’aura pas dit merde au diktat du public de niche qui erre sur le net, la magical girl d’antan restera probablement cantonnée à un rôle de sous-fifre. Qui plus est, le taux de natalité local n’aidant pas beaucoup, le combat en jupettes et Pretty Cure semblent voués à dominer un moment la scène, question de rationnalité économique.
En même temps, le fandom hors japon (voir peut être une majeur partie du fandom japonais actuel, mais j’veux pas m’avancer) a connu le genre avec Sailor Moon (ou CCS, mais remplacer les rêves par du cul à peine implicite, c’est moyen), et c’est un peu la série qui a modifié profondément le genre en le tournant vers le domaine combattante.
J’t’en parle parce qu’on en discutais hier soir, mais c’est vaguement flagrant dès le début de la première série. On a Usagi qui est la gamine de service, qui veut pas se battre parce que ca lui fait peur et le fait plus par obligation que par volonté, et les autres persos balancés juste après sont Ami (qui oscille entre les deux, elle a des idéaux diront nous) et Rei qui pense qu’a bourriner le mal parce que c’est le mal et point à la ligne.
Rien que dans les attaques on voit la différence des personnages : Usagi fait des explosions de lumière randomiques qui montrent rien et qui laissent l’ennemi en tas de sable après, Ami qui fait des genre de freeze, et Rei qui balance des colonnes de feu brûlant leurs adversaires.
Pour moi le shift est clairement là, et Nanoha & pals en sont des descendantes. Regarde Rayehart. Bon, ca a pas bien marché parce que le public otaku veut du loli pour pouvoir se branler en paix sur ses dôjinshi derrière, mais c’était over violent dans le genre, et le mecha était même pas caché.
Et pour les manga sinon ? J’y connais rien.
Gemini : ben on vise un public masculin aussi.
Caziro > il est en fait assez difficile de définir ce qu’est une magical girl à la base car il n’y a pas de caractéristiques bien claires qui définissent le genre comme on peu trouver dans un anime de robot ou un harem manga. Néanmoins il y en a qui sont assez récurrents pour permettre de donner des indicateurs :
-Une identité secrète cachée aux proches de l’héroïne (peut être le plus important, c’est un caractère héritée directement de Ma sorcière bien aimée).
-Les accessoires magiques, destinés à vendre les jouets des sponsors de manière plus ou moins discrète.
-La transformation (avec ou sans nu suggéré, pas mal d’interprétations s’affrontent sur le sens de ça)
-l’animal/créature compagnon-mascotte
Bref en se basant là dessus on peut clairement classer Nantoka (la 1ere série) dans les magical girls (y a bcp à dire là dessus en plus), A’s et le film dans le « on fait semblant d’être de la magical girl » et StrikerS dans « de la magical girl que dans le titre ». Et de la même façon on ne peut classer Strike Witches ou Zettai Karen Children dans le genre, même si ils en ont des caractéristiques et que certains aimeraient bien.
Ceux qui refusent de classer Nanoha en magical girl sont les même que ceux qui refusent de voir en Evangelion un anime de robot, des gens qui ont un rejet latent du genre et n’ont pas envie de reconaitre en aimer un avatar.
Exelen > dans Okusama ha Mahô Shôjo le personnage de Sayaka/Cruje se transforme plusieurs fois en une version adulte d’elle même pour se rapprocher du héros, c’est qu’un des nombreux aspects de cette série hommage, mais il a son importance. Surtout quand l’autre héroïne est une femme mariée de 27 ans qui continue de se transformer en magical girl dans un costume devenu trop petit pour elle. Mais globalement cet anime, même si il a bcp de chose intéréssante à dire, reste annecdotique.
Gemini > Vendre les jouets ne suffit pas à faire la magical girl, tout comme vendre des maquettes ne fait pas le robot anime. Une série comme Tutu n’a aucun merchandising (pas même des OST), pour Lala c’est extrêmement limité. Plus généralement vendre des jouets n’empêche pas de raconter une histoire (CC Sakura pour le meilleur exemple), on est pas obligé de se la jouer Hime-chen où à chaque épisode les seiyûs montrent comment se servir des jouets ou comment dancer le générique.
Pour Ultra Maniac, l’anime apporte avec lui vraie une rivale. Il y a pas de combats au sens Precure/Nanoha du terme, mais comme dans un Sugar Sugar Rune, y a un affrontement via la quête des Holy Stones (là où dans le manga Nina se contente d’utiliser ses pouvoirs pour (tenter de) faire le bien autour d’elle).
Et mon sujet n’était pas l’existence de séries peu orthodoxes mais la disparition du genre traditionel devant la combatante magique, bien plus aisée à vendre aux otakus.
Amrith > tu as pu le lire sur Mata, avec Rukawa on a tenté de poser la question de manière plus diplomatique et on a une une réponse (polie) de non-recevoir. Le sujet semble délicat.
Aer > Je place le shift en 2004 parce que si Sailor Moon a spamé masse de clones plus ou moins inspirés, elle n’a pas étouffé le reste de la production. Par contre depuis Pretty Cure et Nantoka> et leurs succès, les combattantes ont rayé de la carte les autres.
Pour les mangas la question se pose pas ou peu, la magical girl existant quasi exclusivement via le média animation. Même quand le manga est l’œuvre originale il n’est jamais la version de référence (à de rares exceptions comme Ultra Maniac ou Full Moon wo Sagashite), et quand on adapte un de ces animes en manga ça donne des adaptations torchées qu’il vaut mieux oublier. L’absence de titre de magical girl majeur n’existant qu’en manga en est la meilleure preuve.
Dans la catégorie des combattantes magiques, je pense que nous pouvons aussi inclure Tokyo Mew Mew, dont le succès n’en fait pas une série anecdotique. Et elle fait aussi partie des rares titres à avoir existé en manga avant de connaitre un anime. Vu les dates, nous pourrions même penser que c’est cette série qui a relancé la mode des combattantes.
Quand est-il de Shugo Chara ?
Gemini > Sur la grande fresque du genre Magical Girl, Tôkyô Mew Mew ne dépasse pas le stade de l’anecdote, un manga, une série, encore un manga et puis s’en va noyée comme tant d’autres avant dans le torrent des titres qui n’ont su laisser leur marque (qui se souvient encore de Wedding Peach ou du sympathique Kamikaze Kaitô Jeanne ?).
Tabris > je connais très mal Shugo Chara!, allergie à Peach-prit oblige, mais on m’a assuré que ça se battait, même si pas de manière aussi régulière que les Cures et autres Sailor Senshi.
Je t’attendais au tournant vu que tu avais promis cet article mais finalement, ça répond pas tellement à la question que je me posais.
J’ai bien compris que les » combattantes » ne sont qu’une partie d’un tout, même si la plus exposée dernièrement, et c’est vrai que dans mon esprit, j’associe rapidement » Magical Girls » à des séries comme Sailor Moon puisque, comme l’a dit Aer, c’est ce qui m’a fait découvrir le genre à l’époque.
Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ce sous-genre ne pourrait pas être le pendant féminin du Yoroi Heroes Gatari. Tu avais dit que la comparaison te faisait mal mais c’était simplement pour son côté réducteur ( » non, les Magical Girls, c’est pas que ça « ) ou il y avait autre chose ?
Je te cite :
>Malheureusement, il semblerait que le public
>soit beaucoup plus attaché à son pendant
>naturel féminin, les Magical Girls
La magical girl n’est pas le pendant naturel féminin du Héros en Armure, si elle doit être celui d’un genre masculin, c’est le Robot, et encore c’est très discutable.
Mais surtout la Magical Girl c’est un genre bien plus vaste et complexe que les keums en armures, ce qui est logique vu qu’il est aussi plus ancien et a connu bien plus de titre.
Ensuite en se limitant aux combattantes magiques, why not on notera d’ailleurs que les 2 possèdent un fort héritage tokusatsu, mais on notera aussi que leurs ages d’or sont complètement décalés dans le temps.
Sinon le terme « Yoroi Heroes Gatari » ça vient d’où ? une recherche google pour « 鎧ヒーローズ » ne ramène aucun résultat.
Je comprends mieux ce que tu voulais dire. Mais c’est vrai que dans mon esprit, le terme Magical Girls était instantanément associé à combattantes magiques, comme tu dis, d’où la confusion. Mais bon, comme c’est pas un genre qui m’intéresse particulièrement, contrairement aux » keums en armure » (stop la dépréciation ! :P)…
Pour le terme Yoroi Heroes Gatari, c’est utilisé par Arion (une des sommités de Saint Seiya en France) dans certains de ses articles, de là à savoir où il l’a péché…
Tiens, cadox, ça va dans ton sens :p
Même si le genre t’intéresse pas lus que ça, jette un coup d’œil à des séries comme Princess Tutu ou Fancy Lala, tu ne devrais pas être déçut de la chose ;)
Eti le terme vient d’Arion, c’est que ça doit avoir une origine concrète, je connais bien son sérieux :)
Oh god…! Et elles viennent d’où celles-ci (le chara-design est zoli :() ?
Alors moi en fait je suis fan de magical girls depuis la diffusion de gigi ..
Cependant j’avoue avoir une préférence a présent pour le genre Magical sentai (sailor moon pretty cure weding peach) qui sont pour moi plus intéressent dans le sens ou il y a + d action .
Nanhoa j ai adoré aussi car l univers de cette série est un melange de magical girls a la sakura et magical sentai a la sailor moon .
D’autemps que le scénario est bien construit et plus adulte que d autres série du genre!
Après je ne suis pas du tout contre le retour de séries style Gigi mais j espère aussi que le type magical sentai continuera longtemps
Pour pinailler, je dirais que Nantoka tend plus vers le Gundam, aussi bien dans la forme que le fond que le sentai, mais c’est du pinaillage.
Et si j’apprécie sans problème les combattantes magiques, mais il me semble évident qu’aucune d’entre elles n’a pu développer un sous-texte ou un message comme un Fancy Lala ou un Princess Tutu.
Sinon il me semble évident que les « deux styles » (keuf*keuf*keuf) continueront d’exister, les combattantes magiques étant trop bien installées, surtout auprès des otakus.
« les séries à base de magical girls qui possèdent des pouvoirs pour devenir adultes ne se faisaient plus »
Angel Blade ? (kof* kof*)