Ojamajo Doremi, 10 ans plus tard…7 septembre 20117 septembre 2011Tetho

La nouvelle est tombée lundi : Ojamao Doremi va recevoir une suite sous la forme d’un light novel publié par la Kodansha à partir de décembre. Le roman sera écrit par Kuriyama Midori, scénariste sur les 5 séries de Doremi, Ashita no Nadja, Onegai My Melody ou bien Heartcatch Precure! et qui donc maîtrise ce genre d’histoire, et illustré par Umakoshi Yoshihiko, charadesigner de Doremi que l’on ne présente plus depuis ses succès sur Casshern Sins ou Heartcatch.

Ma première réaction face à cette annonce fut de me dire que Heartcatch avait vraiment cartonné et que la Toei capitalisait sur sa filiation évidente avec Doremi et sur la notoriété actuelle d’Umakoshi. La seconde fut de rigoler en mon for intérieur car j’avais discuté d’une éventuelle suite à Doremi pour les 10 ans de la fin de la franchise avec un ami la semaine dernière. J’espérais secrètement un film ou une OVA se passant quelques années plus tard, mais pas ça.
Ceux qui savent comment finit la quatrième et ultime série TV ont de quoi se poser des questions vis-à-vis de cette annonce qui semble nier le statut d’objet transitionnel des pouvoirs de magical girls. La seule image révélée pour le moment montre une Doremi ado dans une tenue qui rappelle très fortement sa tenue de la première série, le tout dans le délicieux style actuel d’Umakoshi tout en angles saillants, et bien différent de son apparence de lycéennes que l’on a pu voir dans le premier épisode de Doremi Naisho. Pas grand chose somme toute, et donc de quoi laisser les fans fantasmer sur le contexte de ce retour.


ces gants ♥

Reste la question du média, pourquoi des light novels plutôt qu’un anime ? Probablement parce que les fillettes qui ont vu Doremi à la télévision il y a 10 ans ont grandi et sont maintenant à la fac voire rentrées dans la vie active. En 2007, lors du début du roman Gundam Unicorn, Miyakawa Yasuo, producteur à la Sunrise, expliquait que le public visé était celui des trentenaires/quarantenaires qui avait grandi avec les séries classiques de la franchise et qui n’avait plus le temps de se poser hebdomadairement devant la télé pour regarder un épisode, mais qui avait le temps de lire dans les transports en commun. Sortir un roman permet donc de voir si il y a un public à moindre cout avant de se lancer dans la coûteuse production d’un anime. La même logique s’applique probablement ici, expliquant le pourquoi du costume, la première série est naturellement la plus connue et celle dont tout le monde se souvient, et du roman. Et ce raisonnement laisse la porte ouverte à un retour en animation des sorcières maladroites dans un futur moyennement éloigné, même si rien n’est garanti.
Bref wait & see, il faudrait déjà que le roman soit publié puis compilé avant d’envisager un anime. D’ici là peut-être que des fans se sentiront de traduire ça et on pourra y voir plus clair.

En attendant les fans japonais ne se sont pas fait prier et les fanarts affluent déjà.

Ojamajo Doremi 16 est © Toei Animation